
HARCOT ! Ce nom deux fois illustre amène à l'esprit une idée d'élan, d'impulsion, de découvertes, de nouvelles sciences : le père, Jean-Martin Charcot, fondateur de la neurologie moderne, consacra sa vie à révéler les mystères du cerveau et des centres nerveux, et le fils, Jean-Baptiste Charcot, fondateur de la recherche polaire française, guidera des générations d'aventuriers vers de nouvelles terres.
Né trois ans avant la fin du Second Empire, Jean-Baptiste Charcot appartient à cette catégorie de jeunes gens, enfants de familles illustres, qui forment la jeunesse dorée de la Belle Époque. Adolescent, il évolue entre une société brillante, qui se presse dans la propriété familiale, et la vie sportive intense d’un jeune gentleman.
Jean-Baptiste Charcot aurait pu suivre une carrière médicale toute tracée. C'était sans compter sur les mots de son défunt père qu'il garde toujours en mémoire : « Dans le travail, il faut s'habituer à trouver du charme ; savoir et comprendre est un grand plaisir. Il faut toujours avoir à l'esprit qu'un but est à atteindre, un idéal à réaliser. Or, pour toi, l'idéal c'est d'acquérir dans le monde une belle et honorable position, d'exceller en quelque chose ».
Héritier d'un nom lourd de gloire mais aussi des valeurs et du sens moral de son illustre père, il excellera dans sa passion pour la mer et autres océans glacés qu'il a toujours eue depuis qu'il était enfant. Et le Dr Jean-Baptiste Charcot de devenir le Commandant Charcot.

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